Votre bilan de compétences 100% finançable partout en France avec un psychologue du travail.

Logo Opyxis

Syndrome de l’imposteur : conseils de nos psychologues du travail

Dans notre précédent article, vous avez pu découvrir d’où venait ce sentiment et quelles répercussions il pouvait avoir sur notre santé et notre quotidien.

Aujourd’hui, nous allons voir quelques conseils pour sortir de ce syndrome, qui peut parfois vous gâcher la vie. 

Le syndrome de l’imposteur est un sentiment d’insécurité et de doute de soi qui peut affecter n’importe qui, peu importe son niveau de compétence ou de succès. Le traitement principal consiste à retrouver confiance en soi et à être objectif sur sa valeur. Nous avons souhaité vous partager quelques méthodes proposés par nos psychologues du travail pour vous aider à gérer ce sentiment.

Conseils syndrome imposteur

Quelques conseils pour sortir du sentiment d'imposture :

Avant toute chose, il est nécessaire de reconnaître le syndrome de l’imposteur. Le premier pas pour sortir de cette condition psychologique est de reconnaître que vous en souffrez. Prenez le temps de comprendre les symptômes du syndrome de l’imposteur et de les identifier en vous-même. 

Notre précédent article sur les causes et conséquences du syndrome de l’imposteur, vous a donné quelques éléments de réponses mais vous pouvez vous aider du questionnaire de Pauline Rose Clance. Il a été développé pour aider les personnes à déterminer si elles ont ou non des caractéristiques du syndrome de l’imposteur et, si c’est le cas, à quel point elles en souffrent.

Et si vous commenciez par pratiquer l’auto-compassion ?

Apprenez à vous accepter en utilisant l’auto-compassion. Il s’agit d’avoir une attitude bienveillante envers soi-même. Cela signifie que lorsqu’on est confronté à une difficulté, une erreur ou une douleur émotionnelle, on ne se critique pas sévèrement ou ne s’auto-flagelle pas, mais plutôt qu’on adopte une attitude douce et compréhensive envers soi-même.

L’auto-compassion implique trois éléments principaux :

La bienveillance envers soi-même : cela signifie être gentil et compréhensif envers soi-même plutôt que dur et critique. Nous nous parlons comme si nous étions notre propre ami.

L’humanité partagée : une étape importante est celle de l’acceptation. Le syndrome de l’imposteur est déjà une source de souffrance, qui provient lui-même de souffrances vécues. Le but ici est donc d’éviter de s’en rajouter une couche. Parfois il vous arrivera d’avoir confiance et parfois pas du tout. Cela fait partie du cycle de l’humanité et rassurez-vous, vous êtes loin d’être la seule personne concernée. De nombreuses personnes souffrent du syndrome de l’imposteur, même celles qui réussissent dans leur domaine. Alors acceptez et reconnaissez que l’expérience de la souffrance, de l’erreur ou de l’échec est commune à tous les êtres humains. 

La pleine conscience : reconnaître la douleur ou la difficulté que nous ressentons, mais sans l’exagérer ou la minimiser. Nous restons conscients et en contact avec nos émotions sans être submergés par elles.

L’auto-compassion peut être une ressource utile pour faire face au syndrome de l’imposteur, car elle permet de se pardonner pour les erreurs ou les échecs, de mieux gérer le stress et de développer une attitude plus positive envers soi-même.

Créer un cercle social qui vous correspond

conseils psychologue Opyxis

Les personnes qui subissent le syndrome de l’imposteur ont tendance à pratiquer ce que nous appelons la validation sociale. La validation sociale est la recherche de l’approbation ou de la reconnaissance des autres. Alors quitte à faire appel à l’approbation des autres, autant le faire auprès de personnes qui nous acceptent, nous comprennent et partagent les mêmes valeurs. Le fait de recevoir des commentaires positifs et des encouragements peut aider à renforcer la confiance en soi et à réduire le sentiment d’imposture.

Identifier et travailler sur vos croyances limitantes

Comme nous avons pu le voir dans notre article précédent, le syndrome de l’imposteur provient mais entraîne aussi un nombre important de croyances négatives à propos de soi et de notions telles que la réussite et l’échec. 

Le travail sur ses croyances peut aider à les transformer en croyances positives et à renforcer la confiance en soi.

Pratiquer la gratitude

Pour les personnes qui ont tendance à faire la grimace quand on leur fait un compliment ou un feedback positif sur une tâche accomplie, dites simplement “merci”. Au départ, le merci ne sera pas naturel et demandera un effort mais vous verrez, il finira par vous aider à vous sentir plus confiant.

Gratitude Opyxis

Se mettre en action

Comme nous l’avons expliqué dans notre précédent article, le syndrome de l’imposteur peut freiner la mise en action et nous amener à procrastiner. Sur le moment, ça nous évite de vivre le stress associé, mais plus tard nous finissons toujours par en payer les conséquences.

Même si cela paraît contre-intuitif, un des meilleurs moyens de sortir de ce sentiment d’imposture, c’est la mise en action ! Faites une liste des choses que vous avez à faire et commencez par réaliser des petites tâches. 

Être accompagné par un psychologue du travail

Il existe de nombreuses spécialisations dans le domaine de la psychologie. Celui de la psychologie du travail reste parfois, encore méconnu. Pourtant, le psychologue du travail peut-être une personne ressource dans le cas d’un syndrome de l’imposteur

Dans un premier temps, il peut évaluer la présence et la gravité de la condition et aider la personne à comprendre les causes sous-jacentes de son syndrome de l’imposteur. Cela peut inclure des entretiens individuels, des questionnaires ou des tests psychologiques.

Ensuite, il peut vous proposer un accompagnement adapté à vos besoins pour vous aider à surmonter les symptômes du syndrome de l’imposteur. Cela peut passer par un travail sur l’acceptation, l’engagement, la confiance et l’estime de soi

Vous pouvez également être coaché sur des thématiques qui peuvent vous aider à éloigner les effets du syndrome de l’imposteur. Vous pouvez par exemple, développer des compétences en communication, prise de décision, résolution de problème ainsi que la gestion émotionnelle

Enfin, le psychologue du travail peut vous apporter des conseils sur votre vie professionnelle en vous  aider à identifier vos forces, vos intérêts et vos objectifs de carrière, et à explorer des options de carrière qui correspondent à vos compétences et à vos aspirations.

Et pourquoi pas le bilan de compétences avec un expert en psychologie ?

bilan de compétences Opyxis

Les psychologues du travail du réseau Opyxis sont tous spécialisés dans l’accompagnement professionnel et la souffrance au travail. Nous réalisons des analyses de pratiques professionnelles, des interventions en entreprises, de la formation et du bilan de compétences.

Étant des experts en bilan de compétences, nous savons que ce dispositif est un outil intéressant pour travailler sur le syndrome de l’imposteur. A travers ce dispositif, l’expertise du psychologue du travail peut vous aider à clarifier vos compétences, vos forces, vos intérêts et les talents que vous possédez réellement, mais également les domaines où vous avez besoin de vous améliorer et d’évoluer. Grâce à sa formation spécifique et son expérience, le psychologue du travail pourra vous guider dans les actions à mettre en place pour travailler sur ces axes d’amélioration

Le bilan de compétences peut également vous amener à trouver des réponses qui amélioreront votre confiance en vous : Qu’est-ce qui me rend unique ? Quels sont mes principaux talents ? Mon travail est-il en lien avec ces talents ? Mon travail est-il cohérent avec mes valeurs ? Quelles ont été mes dernières réussites ?

Voici quelques exemples d’étapes intéressantes du bilan de compétences réalisé auprès d’un psychologue du travail, qui pourraient contribuer à sortir du syndrome de l’imposteur :  

Faire un inventaire de ses compétences : cette étape consiste à dresser une liste de toutes les compétences que l’on a acquises tout au long de sa vie professionnelle et personnelle. Il peut s’agir de compétences techniques, telles que la gestion de projet ou la programmation, ou de compétences interpersonnelles, telles que la communication ou la résolution de conflits. Cette prise de conscience peut vous aider à vous rendre compte que vous avez des compétences et des réalisations importantes.

Évaluer ses compétences : une fois que l’on a identifié ses compétences, il est important de les évaluer honnêtement. Cela peut aider à prendre conscience des compétences que l’on sous-estime ou que l’on ne reconnaît pas assez.

Identifier les domaines d’amélioration : cela peut aider à fixer des objectifs de développement professionnel ou personnel et à se concentrer sur les compétences et capacités que l’on doit renforcer pour se sentir plus compétent et plus confiant.

Évaluez vos intérêts : le bilan de compétences peut également vous aider à évaluer vos intérêts et à identifier les domaines qui vous passionnent. Cela peut vous aider à trouver un travail ou un domaine d’études qui correspond à vos passions et à vos compétences, ce qui peut renforcer votre confiance en vous et réduire votre sentiment d’imposture.

Apprendre à se fixer des objectifs réalisables : le psychologue du travail sera là pour vous guider et vous faire prendre conscience des objectifs à atteindre et du parcours à réaliser pour les atteindre. 

Développer un plan d’action : développer un plan d’action est important pour atteindre ses objectifs de développement professionnel et professionnel. Le psychologue du travail peut vous aider à le réaliser. Cela peut inclure des formations, des mentorats, ou des expériences professionnelles/personnelles qui permettent de renforcer ses compétences et capacités.

En utilisant le bilan de compétences de cette manière, on peut améliorer sa confiance en soi et cela peut aider à sortir du syndrome de l’imposteur.

guerir syndrome imposteur

Merci pour votre lecture et à bientôt pour notre prochain article !