Comment entamer sa reconversion. professionnelle post burn-out ?
Après un burn-out le corps est épuisé. L’esprit a déjà été lessivé par le burn-out, et n’accepte plus le stress lié au travail au point où la recherche d’un nouveau départ est lourdement freinée. Cet article vous explique comment repérer le burn-out et comment (re)trouver son chemin en entament une reconversion sereinement.
Qu'est-ce que le burn-out ?
D’abord, si l’on s’en tient à la définition officielle du terme, un burn-out désigne alors un “épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel”.
Le burn-out est défini par trop de paramètres qui rendent compliqué sa définition précise. D’où la définition officielle qui reste assez vaste sur le sujet. Néanmoins on distingue 3 dimensions caractéristiques du burn-out :
L'épuisement professionnel
En premier lieu, ce qu’il y a de plus flagrant chez l’individu en plein burn-out c’est bien sa fatigue intense qui devient peu à peu chronique. En effet, les nuits de sommeil entre chaque journée de travail ainsi que le week-end ne sont plus suffisant pour résorber un minimum d’énergie pour vivre convenablement. Ainsi les personnes touchées peuvent se sentir “vide”.
Dépersonnalisation/Cynisme
Dans un second temps, on peut déceler chez les personnes en burn-out un certain cynisme au travail. C’est-à-dire que la resistance à la frustration s’allège, l’individu peut se montrer agressif voir immoral avec ses collègues ainsi que dans sa vie personnelle. Paradoxalement, chez d’autres le burn out va plutôt faire ressortir une indifférence la plus totale, une perte de contact avec le réel. Autrement dit, un détachement conséquent vis à vis des autres. Il est important de noter que ces deux “traits” sont des stratégies du cerveau qui tente de ce protéger d’une réalité qui n’est plus supportable pour lui.
Diminution de l'accomplissement au travail
Pour finir, l’accomplissement au travail diminue de manière drastique. L’individu ne ressent quasiment pas de satisfaction après avoir fini une tâche. Dans la plupart des cas, l’individu a la tête sous l’eau et les objectifs sont mal définis ou trop nombreux. Donc par définition, impossibles à atteindre. Etant loin d’avoir fini ses projets l’individu ne remarque même pas l’avancé de son travail.
Les symptomes du burn-out :
En tout premier lieu, les symptomes varient d’un individu à un autre. D’une part, les variations émotionnelles : de la colère au détachement comme expliqué ci-dessus sont fréquentes. D’autre part, les conséquences sont aussi physiques on retrouvera parmi les symptomes la fatigue chronique, des douleurs rachidiennes. Ainsi que les prises et pertes de poids soudaines. Des mots de têtes ainsi que des vertiges peuvent avoir lieu dans certains cas.
D’un autre coté, on remarque aussi des changements au niveau comportemental et interpersonnel, les rapports sociaux sont emprunts d’un manque d’empathie flagrant.
Le rapport à l’entreprise et son travail change, l’individu se désengage peu à peu de son travail jusqu’à l’incapacité totale de se sentir concerné à nouveau.
Enfin on remarque des manifestations au niveau cognitif chez des personnes qui ne présentaient aucun trouble de l’attention quelconque auparavant. De cette façon le temps de prise de décision sera plus conséquent.
Burn out à ne pas confondre avec ...
Après avoir lister les symptomes et les caractéristiques d’un burn-out, il est toutefois important de rappeler ici que le burn-out ne peut pas se diagnostiquer à proprement parlé. C’est à dire qu’il n’existe pas en tant que diagnostic clinique et donc en tant qu’état. Or, comme l’indique la traduction française du burn out : « syndrome d’épuisement au travail« . Donc il faut voir le burn out comme un syndrôme qui à force de symptomes ne se rattache pas à un élément causal.
A l’instar de la dépression nerveuse par exemple, qui fait l’objet d’un diagnostic clinique. Il arrive que le processus du burn-out soit tellement avancé qu’il mute et créer une dépression nerveuse.
Burn out et risques psychosociaux
En effet, les facteurs risques psychosociaux participent indéniablement à l’apparition de syndrome d’épuisement au travail chez les salariés. Les exigences au travail qu’elles soient tournées sur les objectifs du salarié ou plutôt émotionnelles comme par exemple les contacts avec un public difficile peuvent faire partie des facteurs à risques. Par ailleurs, on retrouve d’autres facteurs comme une autonomie dans le travail faible ou absente. En outre, des relations tendues au travail. Enfin l’insécurité de l’emploi de l’individu est un facteur à risque important qui joue naturellement sur la balance du stress.
Comment réagir face au burn-out ?
Tout d’abord rappelons que le syndrome d’épuisement au travail est un processus. Par conséquent, la réaction face au burn-out dépendra tout d’abord de comment et où l’individu en burn out se trouve dans son engrenage. Communément, les personnes en situation de burn-out doivent se diriger en premier lieu vers leur médecin traitant, c’est lui qui prescrit l’arrêt de travail. C’est le premier réflèxe, pour qu’il soit efficace l’arrêt de travail doit s’étendre d’une durée de deux à trois mois. Les arrêts de travail trop courts sont fréquents, à l’image des rechutes qui s’en suivent.
Pendant ce temps là il est plus que recommandé d’avoir une prise en charge suffisante, parmis laquelle on retrouve la psychothérapie, voir la thérapie médicamenteuse dans les cas les plus avancés.
La reconversion professionnelle apres le burn-out ?
En tout premier lieu, pour qu’un retour à l’emploi soit envisagé, il faut que l’individu en exprime le désir. Pour que ce désir existe il faut que l’individu soit accompagné pour (re)trouver son identité professionnelle. C’est-à-dire l’équilibre entre environnement professionnel, vie personnelle et professionnelle. Ainsi, une vraie réfléxion doit être menée pour préserver l’individu des craintes qui le tourmentent naturellement après un syndrome d’épuisement au travail comme la peur de se retrouver de nouveau confronté à une situation similaire.
Le psychologue du travail possède un savoir sur la psychée humaine, les environnements de travail, le marché de travail et de ce fait les connaissances requises pour établir un profil professionnel adéquat et sur-mesure.
De plus, 75% des personnes qui reprennent le travail après un burn-out changent de profession ou d’employeur.
De cette manière, la majorité des personnes ont le besoin de changer d’environnement après un burn-out. Lors de la reconversion il est recommandé d’effectuer un bilan de compétences qui permettra de faire le point sur les capacités, compétences et les valeurs pour ne citer que ces exemples que possèdent un individu.
Les personnes en burn out sont des profils que les psychologues du travail ont l’habitude d’accompagner dans leur nouveau projet. Ils sauront les mettre en confiance vis à vis de leur futur et ainsi garantissent aux bénéficiaires du bilan de compétences de repartir du bon pied vers une voie qui leur correspond.
Découvrez notre article : les 4 bonnes raisons de choisir un bilan de compétence avec un psychologue du travail
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